Critique d'art:
« C'est en vérité un jeune artiste qui en vaut la peine: Jérémy Magniez ... !!! Œuvres inattendues, toutes fabriquées à l’encre de Chine. Magnifique pour le traitement et la référence conceptuelle ...Jérémy, merveilleux et déjà grand jeune artiste !! »
Gian Ruggero Manzoni
Né en 1987 à Paris Jérémy Magniez grandit à Saint-Loup de Naud puis vit plusieurs années sur l’île de la Réunion avant de s’établir à Paris. Il dessine et peint depuis son enfance. La proximité de la nature imprègne son oeuvre depuis ses débuts. Il étudie les beaux-arts, le design d’espaces et de jardins, depuis 2014 il centre son activité sur la peinture et le dessin.
Il expose ses premiers travaux en 2017, remporte en 2018 le Premier Prix Vernice Art Prize à Caldogno en Italie puis le Grand Prix du Salon du dessin & de la peinture à l’eau à l’édition 2019 d’Art Capital au grand palais de Paris. L’exposition personnelle de Jérémy « l’expression d’un geste » pour la foire d’art contemporain PARATISSIMA en Italie remporte le Prix Art-Production et lui permet de commencer une collaboration avec la galerie Paratisima.
En 2020 Jérémy commence ses premières collaborations, d’abord avec la célèbre maison d’édition Yvert & Tellier pour l’exposition « 125 ans de Timbres » puis il est finaliste du Prix Arcanister 2020 initié par la marque DonPapa Rhum et démarre une collaboration avec les organisateurs du prix qui fondent : HostingArt (une platforme dediée à la vente et à la location d’oeuvres d’artistes contemporains). Il collabore avec les producteurs de champagne Jean Josselin & Fils et réalise les illustrations pour un nouvel habillage des bouteilles de champagne.
Les dessins de Jérémy entrent dans les institutions artistiques françaises depuis 2020, il participe au programme de résidence des « Nouveaux collectionneurs » du Centre d’art Fernand Léger initié par le congrès mondial de la nature IUCN Marseille 2021.
Les oeuvres de jérémy Magniez rejoignent les collections privées depuis 2019 en France (tour initalie Paris La-Défense) et à l’internationale en Italie, en Chine et au Japon.
PRIX
ART PRODUCTION 2019
PARATISSIMA
Milano-Bologna-Torino
2019
GRAND PRIX DU SALON
ArtCapital2019 grand-palais de Paris
salon du dessin & de la peinture à l'eau
Danièle Gallais
2018
1er PRIX
VERNICE ART PRIZE
Prix d’art contemporain indépendant
L’art contemporain rencontre l’Infini
220° Anniversaire de Giacomo Leopardi
Villa Caldogno Bunker C4 Italia
Massimo Casagrande
Démarche artistique
Mes dessins sont d’abord l’expression d’un geste, d’une idée, musicale ou chorégraphique, dont je cherche à développer l’impulsion, à perpétuer le mouvement.
Cette volonté de spontanéité rappelant l’action painting ou ce que le pianiste de jazz Bill Evans rapprochait du sumi-e japonais est ici court-circuitée par un travail minutieux et obstiné, sorte de décompte opalkien du temps, chargeant trait à trait l’énergie de formes mouvantes,
figurations de la mobilité figée du monde végétal : à la multiplicité des perspectives visuelle répond celle des perspectives temporelles.
L’expression est parfois symboliste, des échos sont trouvés à Bruegel, Giger ou Escher, en des séries de planètes où l’humain n’est plus qu’une présence mécanique,
un vertige enfermé dans des structures sans issues, circonscrites en univers clos ou vouées à leur immuable répétition.
Théorie M
1er prix Vernice Art Prize 2018
GRAND PRIX du salon du dessin ArtCapital 2019
A été imaginé à l’écoute d’un entretien avec le physicien et mathématicien Edward Witten.
Penser que l’on puisse appréhender l’univers physique au travers de 11 dimensions, que les infinis sont multiples et qu’ils renferment d’autres infinis,
cela a provoqué en moi le puissant vertige dont ce dessin est le reflet.
La théorie « M » existe sans que sa portée soit connue ni même que sa formalisation soit achevée :
au-delà des outils mathématiques, les chercheurs élaborent des concepts qui défient leur propre entendement,
rejoignant dans l’indicible la révélation artistique comme dernier véhicule de leur quête de sens.
Arche
Dessiné au printemps 2019, Arche développe et confronte des vocabulaires de travaux précédents, peuplant de figures mythologiques l’allégorie multidimensionnelle de Théorie M.
La géométrie de la composition et ses motifs récurrents m’aident à comprendre qu’on ne grandit pas impunément à l’ombre d’un des plus remarquables ensembles de la statuaire romane. Les voûtes et les créatures fantastiques du portail de l’église de Saint-Loup-de-Naud semblent apparaître toujours sous une forme ou une autre dans mes dessins,
quel que soit le sujet que je pense choisir.
Éléphant
Éléphant : J'ai commencé en 2014 une série de dessins dans laquelle cette œuvre marque une nouvelle étape : la symétrie y est plus assumée, les références sont plus directes (M.C.Escher, H.R.Giger) et un vocabulaire symbolique et analogique sert à l'élaboration d'anamorphoses répétant la figure de l'animal-titre, figure de disparition.
J'ai cherché dans ce dessin à interroger l'incidence de l'incarnation sur la perception et la forme (gestalt)
au moment où, nous dit-on, l'intelligence et l'art-même prennent leur envol à l'extérieur de l'humain.
PLanète 4
Buridan
La dernière des planètes renonce aux intrications symbolistes pour laisser place à une expression simplifiée, cristallisation des numéros précédents.
À-travers un contraste élémentaire, le dessin interroge la notion de choix, dans une dichotomie renfermant le germe de sa propre impossibilité.
Planète 3
Décrit un monde de vide, inscrit en creux. La mécanique d'une Terre automate répète à l'infini le mouvement absurde d'un occident égaré.
As a painter and an artist he has been drawing with Chinese ink since 2016. His images are embodiments of Escherian planets where man is nothing more than a mechanical presence fighting for its existence against the vegetal world. He is trapped in vain prospects and limited to enclosed universes or bound to endless repetitions.
The M Theory: Magniez imagined the “M Theory” while listening to the physician and mathematician Edward Witten. The thought of man grasping the physical universe through eleven dimensions, the idea that infinities are multiple and the possibility that they contain many other infinities triggered the artist’s creativity and gave birth to his drawings.
"M Theory” exists despite our ignorance of its consequences. Its complete formalization is beyond mathematical tools. Scientists are working through concepts which challenge their own understanding. For Magniez, joining this indescribable field with artistic revelation is the ultimate way of making sense of it all.
In 2014, Jérémy Magniez began a series of drawings in which this work marks a new stage: symmetry is more assumed, references are more direct (M.C. Escher, H.R. Giger) and a symbolic and analogical vocabulary is used to develop anamorphoses repeating the figure of the animal-title, figure of disappearance. In this drawing, he sought to question the impact of the incarnation on perception and form (gestalt) at a time when, we are told, intelligence and art itself are taking flight outside of humans.
Planet 3 writes a world of emptiness, inscribed in hollows. The mechanics of an automaton Earth endlessly repeats the absurd movement of a lost Westerner.